Celle qui voulait arrêter de rêver – Jessica Chopin

Titre : Celle qui voulait arrêter de rêver

Auteur : Jessica Chopin

Editeur : Chiado

Date de Parution : Octobre 2015

 

 

 

 

  • Résumé (éditeur) :

Marina est une jeune fille sans prétention. Ou plutôt, elle n’en a qu’une : elle voudrait être à même d’anticiper son avenir. Elle voudrait tout savoir de lui et pouvoir le maîtriser. Et puis, un soir, elle se met à rêver…

« Là, il était 3 h 11 du matin et elle se réveillait en sursaut de deux rêves très lucides qu’elle venait de faire et qui lui décrivaient la vie de deux autres femmes, de quelques années plus âgées qu’elle. Elles les connaissaient maintenant, ces femmes, non pas dans la vraie vie, mais elle connaissait les détails de leur existence. Elle les avait au plus profond d’elle-même. Ses rêves lui avaient apporté tous les détails de la vie de Céline et Stella, même ce qu’elle n’avait pas vu lui avait été conté ! Un peu comme dans une histoire pour enfant qui commence par “il était une fois”. Elle était dans leur peau, voyait avec leurs yeux, vivait leurs peurs, leurs tristesses mais aussi leurs joies. »

Eleanor Roosevelt disait : « Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves. »

Marina y croira-t-elle ?

 

 

  • Avis :

Je remercie les éditions Chiado pour ce roman ❤

En commençant la lecture et en parcourant les premiers chapitres, je me suis vite aperçue que je m’étais trompée dans ce que je pensais trouver dans ce roman. Je m’étais attendue à deux rêves de jeunes femmes puis à ce que Marina écrive la suite de leur histoire. Alors que non, pas du tout.

Nous commençons donc le roman avec Marina qui, a vingt-cinq ans, est un peu perdue dans ce qu’elle veut faire de sa vie. Indécise, elle se pose des questions sur tout et rien, ne sait pas si elle est capable de s’engager dans une relation, si elle va trouver sa voie… En résumé : elle ne sait tout simplement pas quoi faire. C’est un sentiment que je peux parfaitement comprendre puisque je suis passée par là, comme beaucoup de monde, mais, le personnage et moi ayant quasiment le même âge, j’ai surtout eu envie de lui dire de se secouer.

Car j’ai tout du long eut l’impression qu’elle avait plus quinze ou dix-sept ans que vingt-cinq. Sa première question « existentielle » m’a beaucoup fait sourire car j’aime aussi savoir d’où viennent les expressions que nous utilisons au quotidien.

Pourtant, j’ai trouvé au final que Marina se creusait la tête pour se trouver une excuse et ne pas avancer. Il est plus facile de se dire « je ne peux rien faire tant que je n’ai pas les réponses » plutôt que de se démener pour les chercher.

Heureusement pour elle, la plupart des réponses aux questions qu’elle se pose se trouvent dans ses rêves. Car Marina rêve les vies d’autres jeunes femmes. Elles sont nombreuses, certaines plus touchantes ou intéressantes que d’autres, bien évidemment mais toutes différentes les unes des autres.

J’ai beaucoup aimé ces parties-là, faisant la connaissance de femmes qui ont parfois fait les mauvais choix mais n’ont jamais baissé les bras. Certaines sont hautes en couleurs, d’autres plus douce ou torturées mais elles sont toutes intéressantes. C’est peut-être pour cette raison que j’ai trouvé Marina un peu fade à côté d’elles.

Un roman donc en demi-teinte pour moi. J’ai aimé l’idée de départ et toutes les réflexions sur les manières dont on peut être heureuse, chacune différemment et selon ses propres choix mais je n’ai pas adhéré au personnage principal…

7 commentaires

  1. Mais pourquoi tu t’acharne contre cette pauvre Marina (que tu as d’ailleurs appelé Marine à un moment… t’as pas pensé à quelqu’un d’autre lol ?) ???
    Elle arrive pas à trouver de solution, elle y arrive pas. :p

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  2. Superbe chronique que je trouve très bien écrite. Moi aussi, j’ai reçu ce roman de la part de la maison d’édition. Je vais le lire dans peu de temps. ta chronique m’a déjà donné un petit aperçu de l’histoire. J’ai hâte de me faire mon propre avis sur ce court roman. Gros bisous.

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