Parenthèse, Carnet de voyage de Montréal à Okinawa – Samantha Bailly & Antoine Fesson

 

Titre : Parenthèse

Carnet de voyage de Montréal à Okinawa

Auteurs : Samantha Bailly, Antoine Fesson

Editeur : Les Impressions Nouvelles

Date de parution : 4 mars 2021

Couverture Parenthèse : Carnet de voyage de Montréal à Okinawa

 

  • Résumé (éditeur) :

« Lorsque j’écris, j’utilise très rarement des parenthèses. On pense que ce qui est entre parenthèse est superflu, que c’est accessoire. Une précision, tout au plus. Et pourtant… Quelle beauté que cet arc de cercle qui s’ouvre, sans que l’on sache exactement quand le refermer. Une parenthèse, elle n’isole pas forcément, non. Elle encadre. Elle met à distance. Antoine et moi avons tracé un arc de cercle derrière nous, que nous refermerons en temps voulu. C’est une brèche que nous ouvrons dans notre quotidien, pour vivre autrement. Nous avons décidé de nous accorder du temps, du temps pour marcher, errer, s’émerveiller, se perdre, observer, rebrousser-chemin, sentir, oublier, créer, s’ennuyer, voir. Par ce voyage, nous remettons tout en jeu. Nos habitudes, nos convictions, nos modes de vie. »
3 pays : le Canada, les Etats-Unis, le Japon. 36 étapes. 36561 km.

 

  • Avis :

Je suis Samantha Bailly sur les réseaux sociaux, pour ses romans bien sûr mais également pour ses conseils autour de l’écriture. Récemment, je suis également Parenthèse sur Instagram, qu’elle mène avec son mari, Antoine Fesson et j’aime beaucoup l’idée des Tinyhouse (je suis quelqu’un qui a de base plutôt tendance à entasser mais qui en vient à… détasser dernièrement).

Ce carnet, c’est un voyage qui retrace l’itinéraire réalisé dans trois pays différents, d’endroits reculés en pleine nature comme de mégalopoles bruyantes et colorées. Les mots de Samantha et les photos d’Antoine se marient pour former des constellations qui emportent le lecteur avec eux, au fil des découvertes et des étapes. J’ai apprécié le fait qu’on en apprenne plus sur chaque pays, avec des informations concrètes tant au niveau des habitants que de la faune et la flore. Tout est documenté sans que cela ne ressemble à un cours donné.

L’objet-livre ajoute à l’envie de lecture : il est beau et il est bien réalisé. Il y a une alternance de photos et de textes qui permet de se projeter dans les couleurs définies par les mots et rendues plus réelles par les clichés.

J’ai retrouvé également dans cet ouvrage des sensations très personnelles, notamment au niveau de la constellation japonaise. Le Japon est un pays que j’aime beaucoup et où j’ai pu me rendre deux fois. La seconde a d’ailleurs été une parenthèse justement, un besoin de m’éloigner et de prendre du temps pour moi, une respiration qui s’est faite un peu sur un coup de tête et que j’ai passé à flâner et à faire les choses qui me faisait envie sur le moment, plutôt qu’une quête de choses à voir absolument quand on a fait 13h d’avion pour se dépayser.

Cet ouvrage, ce sont donc des mots qui ont résonné pour moi et des photos qui m’ont parlé de voyage, de nature et de temps pour soi. J’en ressors avec l’envie de faire une parenthèse totale, bientôt, mais de prendre des petits bouts de respiration au jour le jour déjà.

Une inspiration peut-être, pour que chacun réfléchisse à trouver son propre ikigaï ?

 

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