Abigail, Kaleb Saison 2 – Myra Eljundir

Titre : Abigail

Série : Kaleb

Auteur : Myra Eljundir

Editeur : Robert Laffont, Collection R

Date de parution : 14 Juin 2012

 

 

 

 

  • Résumé :

Kaleb et Abigail. Ils sont tous deux enfants du volcans et ils possèdent des dons incroyables. L’empathe et la succube. Le maillon libre et la conditionnée par le réseau Sentinel. Ils se sont tous deux associés pour rejoindre les autres EDV. Mais combinés, leurs dons provoquent des choses horribles autour d’eux.
Sont-ils assez fort pour résister à l’empreinte du Mal ? Et surtout… En ont-il envie ?

 

 

  • Avis :

Une lecture un peu en dents de scie pour moi… J’ai totalement accroché au début, eut une baisse d’intérêt au tiers et de nouveau été subjuguée par la fin.

Fatiguée comme je le suis en ce moment, je ne suis pas sûre d’avoir été dans le bon état d’esprit pour ma lecture, d’autant plus que j’ai souvent eu l’impression d’être un yoyo. Sans réellement arriver à cerner les personnages, j’ai parfois été déçue en voyant ce que faisait ou devenait certains d’entre eux. Et je l’avoue : je déteste lorsqu’un personnage que j’apprécie retourne sa veste ou change radicalement de visage.

L’intrigue est prenante, complexe et, si on sent que l’auteure sait parfaitement bien où elle veut nous mener, elle prend des détours qui nous perdent tout en nous donnant envie d’en savoir plus. Les informations sont distillés au compte-goutte, rarement au même personnage et sont parfois contradictoires, nous mettant dans une position frustrante et néanmoins très intéressante.

De nouveaux personnages apparaissent dans cette deuxième saison, promettant pas mal de mouvements pour la suite. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé le petit groupe et j’ai hâte de savoir ce qu’il adviendra d’eux.

Ce tome est essentiellement basé sur les notions d’interprétation et de libre arbitre. Tout est de toute manière subjectif. Qui peut réellement assurer à quelqu’un que ce qu’il fait est mal ou bien ? Qu’il faut suivre un chemin plutôt qu’un autre ? De la même façon qu’une histoire n’aura pas la même portée ou le même point de vue selon la personne qui va la raconter. Il en va de même pour la prophétie qui sert de fil conducteur au roman. Les personnages se l’approprie un à un, ricanant sur la façon dont les autres l’interprète sans jamais se demander qui a raison et si ce n’est pas lui ou elle qui en a la mauvaise conception.

 

Un roman où il faut s’accrocher pour bien suivre l’évolution de l’intrigue et des personnages mais qui trouvera sûrement un épilogue époustouflant lors de la troisième saison.

« – Vous voulez dire qu’ils sont les gardiens de leur propre prison ? S’offusqua la gamine.

– Oui, Abigail, tu as compris. Et crois-moi, il n’y a pas meilleure prison que celle qu’on est persuadé d’habiter. »

 

« L’enfance lui paraît si loin. Il donnerait n’importe quoi pour revenir à l’insouciance et au sentiment délicieux que la vie ne peut que lui sourire… »

 

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