Etiquette et Espionnage – Gail Carriger

 

Titre : Etiquette et Espionnage

Série : Le Pensionnat de Mademoiselle Géraldine

V.O. : The Finishing School

Auteur : Gail Carriger

Traducteur : Sylvie Denis

Editeur : Orbit

Date de Parution : 22 Avril 2015

 

 

 

  • Résumé :

La mère de Sophronia est désespérée : sa plus jeune fille se comporte plus souvent comme un garçon. Elle grimpe partout, s’intéresse à la mécanique et est incapable de faire correctement la révérence. Aussi, lorsqu’on lui propose de l’envoyer au Pensionnat de Mademoiselle Géraldine, elle saute sur l’occasion, persuadée que sa fille apprendra alors les bonnes manières.

Sans se douter un seul instant qu’il ne s’agit pas d’un pensionnat comme les autres… Car, en sus des bonnes manières, Sophronia va aussi apprendre comment frayer avec les vampires, les loups-garous, devenir une espionne et apprendre à se battre. Le tout avec classe bien entendu.

 

  • Avis :

Ce roman propose un monde vraiment intéressant dont le pensionnat est le cœur. Tous les passages de descriptions sont très bien amenées et nous plonge dans des lieux que j’ai eu très envie de pouvoir visiter ! On y découvre donc un pensionnat particulier puisque les jeunes filles qui y sont envoyées apprennent aussi bien à se tenir en société qu’à lancer un couteau. Mais justement. Si on suit Sophronia, nous n’assistons pas vraiment à des cours en particulier puisque l’intrigue se base surtout à tenter de mettre la main sur un prototype que tout le monde veut.

Si on ne s’ennuie pas, j’ai trouvé qu’on ne rentrait malgré tout pas assez en profondeur dans l’histoire. Le roman fait bien plus jeunesse que ce à quoi je m’étais attendu de part la couverture finalement. Ce qui s’explique facilement par l’âge des personnages qui oscille entre treize et dix-ans pour la majorité.

Leur jeunesse ne les rend pas moins inintéressants et j’ai adoré Sophronia. Elle est courageuse, grimpe effectivement partout, est naturelle et pleine de vie. Ceux qui l’entourent sont aussi tous sympathiques et ont un vécu qui permet de les rendre tangibles. Mais, comme pour le pensionnat, si on en sait assez sur eux pour pouvoir s’en faire une idée assez nette, rien n’est vraiment poussé et on reste selon moi en surface.

Le pensionnat a beaucoup d’atouts pour devenir un lieu passionnant mais il n’est finalement utilisé que pour que Sophronia s’émancipe un peu et réussisse à retrouver le fameux prototype. Au niveau de l’intrigue justement, celle-ci est bien ficelée, bien amenée et les réactions des enfants à chaque évènements sont amusantes. J’ai beaucoup apprécié Nieve et Savon d’ailleurs et au final, j’aurai bien aimé suivre ces gamins dans leur quête.

Même si je reste un peu sur ma faim.

Un roman sympathique donc mais qui aurait gagné à avoir des personnages plus vieux pour gagner en profondeur.

 

 

« Et avez-vous tué quelqu’un récemment ? »

Sophronia cilla.

« Pardon ?

– Oh, vous savez, un coup de couteau dans le cou, ou peut-être un astucieux nœud coulant avec un foulard ? »

Sophronia dit seulement :

« Ce n’est pas mon divertissement favori.

– Oh ma chère, comme c’est décevant. Eh bien, ne vous tracasser pas. Nous vous trouverons bientôt quelque passe-temps utile. »

 

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