L’Île de l’Oubli – Melissa de la Cruz

 

Titre : L’Île de l’Oubli

V.O. :The Isle of the Lost

Auteur : Melissa de la Cruz

Traducteur : Brigitte Rémy-Herbert

Editeur : Hachette

Date de Parution : 1er Juillet 2015

 

 

 

  • Résumé :

Bannis sur l’île de l’Oubli, les méchants des contes de fée vivent dans le souvenirs de leur grandeur passée. Grandeur qu’ils tentent d’inculquer à leur progéniture en leur rappelant à quel point eux étaient maléfiques à leur âge. Et si les enfants ont hérité du gêne du Mal, la quête à laquelle ils vont participer va leur démontrer qu’ils peuvent faire bien plus que cela.

 

  • Avis :

Merci Céline pour le prêt ❤

En grande fan de Disney, je ne suis évidemment pas passer à côté du déferlement de pub visant à présenter le film Descendants. Et lorsque Céline m’a proposé de me prêter le roman y servant de prologue, je n’ai pas résisté longtemps à l’idée de le commencer.

Le ton donné dès les premières lignes m’a fait sourire et j’ai beaucoup aimé ce roman. Certes, pas de grandes batailles épiques, pas de sentiments exacerbées et rien de transcendant mais l’intrigue est intéressante, les personnages sympathiques et j’ai beaucoup aimé toute l’ironie que l’on ressent.

L’histoire vise surtout à nous présenter les personnages et on découvre donc les rejetons des méchants Disney les plus connus : Maléfique, La Méchante Reine, Cruella d’Enfer et Jafar. Si Maléfique garde quelque peu de sa grandeur passée, tout les autres sont en pleine déchéance et la manière dont ils nous sont présentés m’a bien fait rire. On retrouve leurs pires travers poussés à l’extrême et on ne peut que s’apitoyer sur l’enfance de nos « héros ».

J’ai beaucoup aimé Mal et j’ai adoré Jay et Carlos. Tous les personnages que l’on croise au fil du roman rappellent des souvenirs de dessins animés regardés sous la couette et d’après-midi d’enfance. L’ajout des enfants des méchants permet un éclairage nouveau et on s’attache à ces ados dont la vie est finalement assez atroce mais pas pour les raisons que l’on pourrait croire. On découvre des gamins à la recherche d’une reconnaissance maternelle ou paternelle qui ne vient jamais.

Les petits passages à Auradon permettent, eux, de démontrer que la vie n’est pas forcément toute rose non plus là où « ils finirent heureux ». Qu’il s’agisse de Ben, le fils de la Belle et la Bête où des personnages secondaires de ces histoires bien connues, l’incompréhension et la colère grondent aussi de l’autre côté de l’Île de l’Oubli. Un petit rappel pour démontrer que ce qui rend quelqu’un heureux rendra peut-être un autre malheureux puisque chacun d’entre nous aspire au bonheur d’une manière qui lui est propre ?

En tout cas, ce roman m’aura fait passer un bon moment et je suis à présent très curieuse de voir le film pour avoir la suite !

Oh d’ailleurs, ayant été prévenue, je n’ai pas été surprise de découvrir que le roman se terminait un peu en queue de poisson mais pour ceux ne le savant pas, j’imagine que la fin et le « regardez le film pour savoir la suite » doivent décevoir et laisser un goût amer…

 

 

« Il était une fois une bande de méchants qui avaient été bannis du royaume d’Auradon et condamnés à vivre sur l’île de l’Oubli. Coincés comme des rats sous un bouclier anti-sorcellerie, ces abominables étaient privés de leurs pouvoirs magiques. Ils ne vivaient donc pas forcément heureux, mais avaient beaucoup d’enfants. »

 

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