Quête Primaire, T1 Les éléments de vie – Céline Mouret-Corazza

 

Titre : Les éléments de vie

Série : Quête Primaire

Auteur : Céline Mouret-Corazza

Editeur : Créer

Date de Parution : 2015

 

 

  • Résumé (éditeur) :

Sylclef, alchimiste-conteuse, n’est plus la même depuis quelques temps et ses études s’en ressentent. Pour ne pas sombrer, elle s’enferme dans les livres. C’est la lecture de l’un d’eux, qui la poussera à partir à l’aventure.
Au cours de son périple, elle rencontrera Nosaro, un dragon noir, violent et cruel. Il fera de sa quête la sienne et sans se poser la moindre question, elle le suivra sur les routes oubliées par les hommes. Ils affronteront de nombreux dangers et progresseront mutuellement sur les chemins de la connaissance, sans se douter que ce voyage leur apportera bien plus qu’ils n’avaient espéré.

 

Merci à Babelio et aux éditions Créer pour ce roman

  • Avis :

Je déteste devoir abandonner un roman en cours de route mais ici, malgré l’intérêt de l’histoire et du résumé, il y avait beaucoup trop d’éléments rébarbatifs  pour moi….

Mais parlons tout d’abord du positif : l’histoire est vraiment sympathique et l’intrigue promettait une fantasy intéressante et une quête passionnante. L’écriture est agréable, mais mal exploitée à mon goût.

Par exemple, certains choix de mots mal couplés à la ponctuation, cette dernière étant d’ailleurs particulièrement brouillonne. Comme je n’aime pas critiquer sans preuve, voici quelques exemples :

« J’ai quelque chose à vous demander ! fit doucement la jeune femme. » (p41)

Cette phrase est-elle dite doucement ou sur un ton incisif ? Le terme est en contradiction avec la ponctuation et, par conséquent, je n’arrive pas à mettre un ton sur la conversation (et sur les autres conversations du roman non plus en règle générale).

« Néanmoins le directeur était satisfait car il lui semblait que ses étudiants, bien que peu imaginatifs, étaient très pragmatiques. Ils s’adapteront sans problème au monde du travail, mais nous n’aurons aucun nouveau professeur, ils ne sont pas suffisamment inventifs pour amener de nouvelles technologies ou disciplines. Le directeur poussa un soupir. » (p63)

Les pensées du directeur sont mal intégrées car en plein paragraphe descriptif et ce genre de chose à tendance à me perdre, me faisant repartir au début pour relire avec le bon ton.

Et, la question que je me suis posée durant les cent premières pages…. QUI EST PANJAR ?! Le problème principal du roman se trouve là, pas avec Panjar évidemment, mais dans le fait que j’ai eu l’impression d’avoir raté un chapitre, voir tout un roman. J’ai même vérifié si l’auteur n’avait pas écrit un préquelle car rien n’est expliqué. Comme si le monde dans lequel nous nous trouvions devait couler de source. Par exemple, le terme « alchimiste-conteur » n’est jamais expliqué. Alors certes, je comprends parfaitement les deux termes séparément et, par déduction, je comprends à peu près de quoi il est question. Mais, étant donné que nous suivons Syclef dans son école, un conte ou quelques alambics permettraient de se projeter dans sa vie et d’en comprendre les études. Qui sont les autres castes ? Que font-elles ? Rien n’est expliqué et on a l’impression de tomber dans un monde dont nous ne connaissons pas les règles. Je n’ai jamais aimé les longues descriptions, certes. Mais la fantasy en nécessite un minimum malgré tout pour permettre au lecteur de visualiser le monde dans lequel évoluent les personnages.

Au niveau des personnages d’ailleurs… Nous n’en savons presque rien. Quel âge ont-ils ? Sont-ils vraiment amis ? Car aucun ne semble se préoccuper de Syclef à part lorsqu’ils la voient. Il y a alors là droit à de gros câlins, des surnoms en pagaille… (d’ailleurs, beaucoup de personnages, qui la connaissent ou alors la rencontre juste, lui donne du « ma puce » à tord et à travers. Encore une chose qui m’a rendue perplexe.)

Efol (p38) sort aussi de nul part, sans même un saut de ligne alors qu’on sort carrément du territoire sur lequel nous étions dans le paragraphe précédent… Tout comme les sortes de sous-chapitres qui apparaissent de temps en temps.

Ce côté totalement brouillon du roman a fini par me perdre et me lasser sans que l’intrigue ne réussisse à me garder attachée au roman. Ni aux personnages que j’ai eu du mal à comprendre tout du long. Notamment Syclef donc la personnalité oscille entre en colère, pleurs ou soumission. Parfois les trois dans une même conversation.

En bref un roman dont le résumé me tentait beaucoup mais dont le côté brouillon, qu’il s’agisse de l’histoire, des personnages ou de la ponctuation, m’a totalement perdue, au point que je décide d’arrêter ma lecture.

Dommage.

 

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challenge2016

38 / 35

 

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