Comment j’ai écris un roman sans m’en rendre compte – Annet Huizing

 

Titre : Comment j’ai écris un roman sans m’en rendre compte

V.O. : Hoe ik per ongeluk een boek schreef

Auteur : Annet Huizing

Traducteur : Myriam Bouzid

Editeur : Syros

Date de Parution : 7 Avril 2016

 

 

  • Résumé (éditeur) :

Imaginez que votre voisine soit une célèbre romancière. Imaginez qu’un jour vous osiez sonner chez elle pour lui dire que vous avez bien envie d’apprendre à écrire un roman, vous aussi… mais que vous ne savez pas trop par où commencer, ni même si vous avez quelque chose d’intéressant à raconter.
C’est ce que fait Katinka, une inoubliable jeune fille de 13 ans. Au fil de ses échanges avec Lidwine, qui lui livre les secrets du métier d’écrivain, Katinka pose sur le papier les détails de sa vie, sans savoir que cette histoire qui s’écrit sous nos yeux sera plus beau et le plus original des romans.

 

  • Avis :

Si vous avez déjà parcouru mes blablas sur le blog, vous savez sûrement que j’écris des fanfictions et que j’essaie de trouver un éditeur pour les deux histoires originales que j’ai écrite. Par conséquent, le résumé ne pouvait que m’intriguer ! D’autant plus que j’ai jusqu’à présent eu beaucoup de belles surprises avec les éditions Syros.

Cette fois encore, je me suis laissée porter par cette jolie histoire qui, en plus d’être une ode à l’écriture (dans laquelle j’en ai profité pour glaner quelques conseils !), propose une intrigue pleine de douceur.

Katinka a treize ans, n’a jamais connue sa mère et décide, un beau jour, de devenir écrivain. Elle se rend donc chez sa voisine, auteure à succès, et commence alors avec elle des « sessions d’écriture ». Ces moments sont aussi bénéfique pour la jeune fille que pour Lidwine, la voisine et toutes deux vont vite devenir très proches l’une de l’autre. Si Lidwine apprend à Katinka les difficultés de l’écriture, la jeune fille permet à la plus âgée d’être moins seule.

Katinka est une adolescente adorable qui n’a jamais vraiment été perturbée par l’absence de sa mère dans sa vie puisque son père les a élevé, elle et son frère, avec un amour débordant et une grande attention. Aussi la mort de sa mère lorsqu’elle était toute petite reste pour elle une chose plutôt abstraite. Mais, à l’arrivée de Djirke dans leur vie, les choses changent. Je me suis attachée à cette gamine qui se débat soudain avec tout un tas d’émotions qu’elle a du mal à comprendre et qui se sert de l’écriture pour les extérioriser. Elle est vraiment adorable et, si ses réactions peuvent parfois sembler disproportionnées (même à ses propres yeux), elle n’en reste pas moins une ado gentille qui a seulement du mal à se débattre avec cette culpabilité qu’elle ne comprend pas.

Au delà de l’intrigue, le roman propose aussi tout un tas de conseils sur l’écriture et je retiendrais surtout le « Show don’t tell » qui me semble être un crédo indispensable à tout écrivain.

En bref, un roman qui donne envie de sortir carnet et stylo tout en proposant une jolie histoire sur toile de fond d’écriture, d’amitié et de liens familiaux.

Je remercie Véronique et les éditions Syros pour ce roman ~

 

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