Pas si simple – Lucie Castel

Titre : Pas si simple

Auteur : Lucie Castel

Editeur : Harlequin

Date de Parution : 22 Mars 2017

 

 

  • Résumé (éditeur) :

Quand une rencontre improbable dans un aéroport conduit à un repas de famille encore plus improbable.

Parce que, dans la vie, rien n’est simple, Scarlett se retrouve coincée par la neige à l’aéroport d’Heathrow avec sa sœur Mélie l’avant-veille de Noël.

Parce que, dans sa vie, tout est compliqué, Scarlett entre par erreur dans les toilettes des hommes et tombe sur William, un Britannique cynique et provocateur dont le flegme et le charme distingué sont ce que la Grande-Bretagne promet de mieux. Les heures d’attente leur permettent de faire plus ample connaissance et William leur propose alors de passer le réveillon dans sa maison, près de Kensington Street, le temps que le trafic reprenne. Une invitation en apparence innocente, mais qui va conduire les deux jeunes femmes au cœur d’un réveillon riche en émotions et en surprises de taille…

Pas si simple aborde avec intelligence et délicatesse les thèmes de la famille, du deuil, de l’amour et de l’engagement. Une comédie romantique pleine d’humour et d’espoir dont les valeurs universelles parleront à chacun.

 

  • Avis:

Doux-amer, c’est finalement l’ambiance qui me semble le mieux caractériser ce roman. Pas dans le sens où je ne l’ai pas apprécié, bien au contraire, mais de par les sentiments qu’il véhicule. Si l’histoire est vraiment toute mignonne, les sentiments sont profonds, compliqués et parfois tristes. Entre les pages se déploient toute la complexité de ce qui fait les rapports humains, de l’amour à la haine et, surtout, de la douleur de l’amour. Car il s’agit bien ici d’amour sous toutes ses formes : la famille tout d’abord, le couple ensuite, l’amitié aussi. Y a-t-il des bons moments pour aimer ? Y a-t-il des manières d’aimer sans souffrir ?

Scarlett est une héroïne à laquelle on s’attache sans difficultés. J’ai adoré sa répartie et j’ai compris ses faiblesses tout comme sa volonté d’être plus forte qu’elle ne l’est en réalité. Dévouée à sa famille, Scarlett cache ses failles derrière une ironie mordante et les dialogues sont comme des petits bonbons acidulés : On les dévore et on en redemande !

Sans jamais sombrer dans le pathos, l’auteur nous présente des personnages qui ont souffert de cette terrible maladie que la vie nous impose à tous : le deuil. Quelle que soit la manière dont on y réagit, on ne peut que la connaître un jour et devoir avancer malgré tout. Il faut survivre parce que la vie est ainsi faite et personne n’a les réponses à toutes les questions que l’on peut se poser à ce sujet.

Pour Scarlett, le problème est là : elle cogite trop. Pour moi qui cogite bien souvent de la même manière et qui me pose souvent bien trop de questions avant d’agir, Scarlett ne pouvait que gagner en émotions. Autour d’elle gravite des personnages ayant tous un caractère différent, possédant tous des forces et des faiblesses. C’est la combinaison de tout ceci qui fait que le roman est pour moi une réussite. Parce que, au fil des bons mots et des moments qui m’ont doucement faits rire, l’auteur sait amener des émotions plus douces mais tout aussi réelles.

Les personnages m’ont paru vrais et c’est ce qui m’a entraîné dans ce roman de la première à la dernière page sans jamais réussir à le lâcher.

En résumé un petit bonbon à savourer !

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