Si c’est pour l’éternité – Tommy Wallach

 

Titre : Si c’est pour l’éternité

V.O. : Thanks for the trouble

Auteur : Tommy Wallach

Traducteur : Anne Guitton

Editeur : Nathan

Date de Parution : 25 Janvier 2018

 

 

  • Résumé (éditeur) :

Parker Santé ne parvient plus à parler depuis la mort de son père, il y a cinq ans. Tandis que ses camarades de classe postulent pour l’université, lui préfère sécher le lycée et traîner dans les halls des hôtels de San Francisco pour voler les riches voyageurs.
Un jour, il rencontre Zelda Toth, une étrange jeune fille aux cheveux argentés qui prétend avoir plus de 200 ans. Lorsqu’elle lui dit vouloir se suicider, Parker fait un pacte avec elle : Zelda dépensera toute sa fortune avec lui s’il s’engage à poursuivre ses études pour devenir écrivain.
Mais Parker, qui est tombé amoureux, a un autre objectif : essayer par tous les moyens de lui redonner goût à la vie

 

  • Avis :

A dire vrai, j’étais un peu dubitative à la lecture du résumé. Finalement, j’ai vite été prise par l’écriture et par la manière de Parker de raconter son histoire. Qu’on y croit ou non, c’est surtout la quête de chaque personnage qui m’a profondément touché. Qu’il s’agisse de Zelda, de Parker ou de la mère de ce dernier, le roman nous présente trois personnages envahis par la tristesse et aux prises avec le deuil. Les mots de la maman de Parker sont d’ailleurs emprunt d’une sagesse qui m’a beaucoup touché. Je ne vous les livrerai pas ici parce qu’ils sont le résultat d’une prise de conscience qui se déploie tout au long du récit et qu’il vaut mieux, selon moi, en avoir lu toute l’histoire pour les apprécier pleinement.

Le roman raconte donc trois jours de la vie de Parker et notamment sa rencontre avec Zelda et ce que celle-ci a provoqué dans sa vie. A travers l’intrigue, on se pose de nombreuses questions sur l’histoire de la jeune fille mais aussi sur nous-mêmes. c’est ce que j’ai réellement beaucoup aimé dans cet ouvrage : il ne donne aucune réponse sur la manière de gérer son deuil ou d’organiser sa vie mais il rappelle que nous sommes les seuls à pouvoir la vivre pleinement.

En vérité, Zelda met souvent l’accent sur bien des problèmes dans la vie de Parker, des problèmes que le garçon ne voit finalement pas toujours. Mais voyons-nous nos propres défauts ? Savons-nous toujours ce que nous faisons ? Le roman nous amène à nous poser des questions sur nous-mêmes et sur les moments où nous nous voilons parfois la face. Parker mûrit au fil des pages parce qu’il prend conscience de plusieurs petits détails auxquels il n’avait auparavant jamais fait attention.

L’histoire s’intéresse aussi bien évidemment au concept d’éternité et, par là, de mortalité et j’ai adoré la manière dont l’auteur présente les choses. En vérité, toutes les réflexions présentes dans le roman m’ont plus et c’est là l’un des points forts de cet ouvrage selon moi. Ceci ajouté à une écriture très fluide dont on ne se lasse pas. Je pense d’ailleurs que je vais sortir Si c’était la fin du monde de ma PAL du coup ! 😛

En bref un roman prenant qui propose de belles réflexions sur le deuil.

 

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23 / 50

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