Lore – Alexandra Bracken

Titre : Lore

Autrice : Alexandra Bracken

Traducteur : Jean-Baptiste Bernet

Editeur : De Saxus

Date de parution : 16 septembre 2021

 

• Résumé (éditeur) :

De nos jours à New York, un jeu meurtrier est sur le point de commencer : l’Agôn. Tous les sept ans, pendant une semaine seulement, neuf dieux grecs sont forcés de parcourir la Terre en tant que mortels pour avoir osé défier le grand Zeus. Ils sont chassés par les descendants de lignées prestigieuses, tous désireux de tuer un dieu et de s’emparer de son pouvoir ainsi que de son immortalité.
Après que sa famille a été brutalement assassinée par une lignée concurrente, Lore a fui ce monde brutal, tournant le dos aux promesses de gloire éternelle de la chasse. Pendant des années, elle a repoussé toute idée de vengeance envers l’homme, maintenant un dieu, responsable de la mort de ses proches.
À l’aube de la nouvelle chasse, deux participants recherchent la jeune femme : Castor, un ami d’enfance que Lore croyait mort et Athéna, l’une des dernières divinités d’origine, qui est grièvement blessée. La déesse lui propose une alliance contre leur ennemi commun et un moyen de quitter l’Agôn pour toujours. La décision de Lore de lier son destin à celui d’Athéna aura un coût mortel et ne sera peut-être pas suffisante pour stopper l’essor d’un nouveau dieu dont le pouvoir pourrait détruire l’humanité.

 

• Avis :

Lore est le premier roman que je termine depuis un moment et, pour m’accrocher, il fallait donc que l’intrigue tienne le coup d’un bout à l’autre. Ce qui est heureusement le cas ici où nous suivons Lore qui, alors qu’elle pense avoir réussi à mettre tout l’Agôn derrière elle, se retrouve en plein cœur des combats qui oppose les Dieux et leurs lignées tous les sept ans durant sept jours. 

Honnêtement, j’ai eu beaucoup de mal au départ à retenir qui était dans quelle maison sous la tutelle de quel héros, d’autant plus que ceux qui tuent un dieu récupère ses pouvoirs et change de nom. Les lignées sont données au départ, avec le héros correspondant mais, même si j’ai lu cette liste, il m’a fallu un temps d’adaptation pour bien les reconnaître et savoir mettre les personnages dans les bonnes lignées. 

Au final, comme les personnages principaux sont moins d’une dizaine, une fois ceux-ci bien ancrés, le reste a été tout seul. D’autant plus que l’action est quasiment continue et que les évènements s’enchaînent à toute vitesse et ce, malgré le nombre de pages (c’est tout de même un beau bébé de plus de 600 pages). Il est d’ailleurs extrêmement facile de s’attacher à Lore et Castor, même si j’ai eu un faible pour Miles qui est selon moi le personnage le plus courageux du roman et celui dont l’amitié est sans faille. Evandre m’a aussi beaucoup plu, notamment par son côté ronchon et organisé. 

Au fil des pages, ces personnages deviennent une famille très disparate et on apprend chapitre après chapitre ce qu’ils ont vécu, parfois dans des chapitres flashback, parfois dans des moments racontés et ce qui nous est conté explicite tant leurs actions que leurs réactions et leur caractère. L’intrigue est menée de main de maître et je dois dire que l’on ne s’ennuie pas à les suivre dans leur quête. C’est finalement une simple phrase sur un bouclier qui les mène d’un bout à l’autre du roman et ce dernier montre à quel point mots et actions peuvent avoir une importance sur toute une vie. Mais, à travers ces adolescents éduqués de telle manière, à travers ces dieux punis et fatigués, passent des réflexions sur la justice, sur la soif de pouvoir mais également sur l’envie de vivre sa vie en paix. 

En bref un roman qui m’a totalement emporté dans les rues de New York, à la poursuite de dieux anciens. Et puis notons aussi qu’il s’agit d’un tome unique, avec une véritable fin \o/