The Black Flamingo

Titre : The Black Flamingo

Auteur : Dean Atta

Traducteur : Insa Sané

Editeur : Slalom

Date de parution : 13 octobre 2022

 

  • Résumé (éditeur) :

Le récit vibrant d’émotion d’un adolescent
en quête de soi et de reconnaissance
Je suis le flamant noir.
Le flamant noir, c’est moi.
J’essaye de me trouver.
Ce livre est un conte de fées
dans lequel JE SUIS le prince
et la princesse. JE SUIS
le roi et la reine.
Ce livre est un conte de fées
dans lequel je suis maudit
et béni par les autres.
Au bout du compte, je suis la fée
qui trouve sa propre magie.

Alors qu’il s’interroge sur son identité, Michael écrit des poèmes dans un carnet dont il nous livre certaines pages. Elles se mêlent à un récit dans lequel il nous laisse entrevoir ses moments de vie, de doute, de douleur et de joie, depuis sa première Barbie à l’école primaire jusqu’à sa première expérience amoureuse à l’université. Peu à peu, on assiste à l’éclosion d’une écriture humaine et sensible. Avec la délicatesse d’un poète, la musicalité d’un chanteur, la passion d’un acteur – tout le talent d’un Drag Artist – Michael crie au monde : vous seul avez le pouvoir de décider qui vous êtes !

 

  • Avis :
Je ne suis pas coutumière des textes en vers libres mais le résumé de celui-ci me faisait tellement envie que je n’ai pas résister, merci beaucoup aux éditions Slalom de m’avoir permis de le lire !
 
C’est un ouvrage qui mêle récit de vie, poèmes et dessins pour raconter des tranches de vie qui se suivent et nous poussent à rencontrer Michael, de sa petite enfance jusqu’à sa première année d’université. A travers ce journal, on suit ses doutes et ses rêves, ses envies et ses amitiés, ses réflexions, ses déceptions et ses réussites. Mais, à travers lui, c’est aussi les gens qu’il côtoie que nous découvrons, qui mette en avant le fait qu’on se construit également par rapport aux rencontres que l’on fait.  
 
Il y a un questionnement sur ce qu’on demande aux garçonnets et aux fillettes d’être parce que c’est « comme ça » et en même temps, il y a cette ode à pouvoir être qui on est réellement, sans jugement et sans devoir se conformer à un moule préétabli. Il y a aussi un racisme sociétal où la couleur de peau et la coiffure désigne qui tu es et ce que tu dois faire forcément. La stupidité des injonctions ancrées qui ne devraient plus exister et qui, pourtant, pèsent sur la vie des concernés.
 
La poésie du texte est réellement entraînante et j’ai tourné les pages beaucoup trop vite, tout en ayant envie d’y aller bien plus lentement pour pouvoir mieux savourer les mots. C’est un texte à mettre entre toutes les mains, à découvrir et à faire découvrir, tant pour tout ce qu’il apporte au lecteur que pour la musicalité qui s’en dégage.
 
Une vraie belle découverte !
 
 

 

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