What light – Jay Asher

 

Titre : What Light

Auteur : Jay Asher

Traducteur : Anna Souillac

Editeur : Michel Lafon

Date de Parution : 12 Octobre 2017

 

 

  • Résumé (éditeur) :

Un premier amour inattendu.
Le poison de la rumeur.
Le récit d’une seconde chance.

 

  • Avis :

Je m’attendais à une histoire douce en voyant la couverture et je n’ai pas été déçue. Il s’agit effectivement d’une jolie romance de Noël. Mais pas que…

Plus qu’une histoire d’amour, What Light présente une histoire de pardon. Il nous est arrivé à tout un chacun d’entendre des rumeurs. Souvent négative, comme peuvent l’être les rumeurs, toujours blessantes pour celles et ceux qui en sont la cible. Selon la source qui vous les apprend, on ne sait parfois trop comment réagir. Y donner du crédit ou pas ? Répéter ou non ? Avouons-le, tous autant que nous sommes, nous avons donné corps un jour à une rumeur en la transmettant à quelqu’un. Ce « il parait que » qui ressemble à un « il était une fois » lorsqu’on est jeune mais qui prend parfois des proportions gigantesques et que l’on appréhende différemment en grandissant.

Ici, la rumeur a une incidence extrême sur Caleb. Qu’elle soit fondée ou non (je vous laisse le découvrir à la lecture du roman), elle tourne autour du jeune homme et fait finalement partie de ce qu’il est. Toute la question est donc de savoir qui croire. Lui ou les autres ? Et pour le croire lui, il faut d’abord passer par-dessus la rumeur. En cela, j’ai beaucoup aimé la détermination de Sierra. J’ai aussi aimé ses doutes et ses questionnements. Je suis plutôt quelqu’un de défaitiste et j’ai parfois du mal à faire les choses si je sais qu’elles vont être douloureuses par la suite. Ce qui explique peut-être aussi que je me sois attachée à elle.

Malgré tout, j’ai aussi eu du mal à la comprendre parfois mais j’ai beaucoup aimé l’amitié que l’on ressent au fil des pages du roman. Qu’il s’agisse d’Heather, de Rachel ou d’Elizabeth, on ressent chez chacune des trois filles l’amitié inconditionnelle qu’elles portent à Sierra. Les « deux vies » de cette dernière se télescopent durant cet hiver et on sent qu’elle a du mal à faire coïncider les deux. Comme si elle oubliait une vie en vivant l’autre. En vérité, on retrouve bien les comportements adolescents dans ce roman et l’auteur sait parfaitement nous ramener à ces moments-là où tout prend une proportion gigantesque.

Le décor du texte est un autre point fort du roman. Sierra part passer le mois dans le parc à sapins de ses parents et on y découvre donc toute une organisation finalement centrée sur Noël. On a presque l’impression de marcher entre les arbres et de devoir nous-mêmes choisir notre sapin pour les fêtes. J’ai adoré le côté surprotecteur de son père qui amène une petite touche d’humour au roman. Le parc à sapins permet de mettre en place un décor hivernal qui contribue à la magie du texte et avec lequel j’ai tout de suite accroché.

En bref un ouvrage tout doux pour cette période de Noël.

 

12 / 50

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