Le Grand Saut, T2 – Florence Hinckel

 

Titre : Le Grand Saut 2

Auteur : Florence Hinckel

Editeur : Nathan

Date de Parution : 07 Septembre 2017

 

 

  • Résumé (éditeur) : SPOILERS DU T1

Depuis l’accident d’Alex, le groupe des six amis inséparables a volé en éclat. Paul et Iris ne s’adressent plus la parole, Alex s’isole, Marion s’enferre dans une nouvelle relation d’amitié empoisonnée, Rébecca aime Alex qui ne l’aime pas, Iris découvre un nouveau secret perturbant, Paul ne va plus au lycée, et Sam ne se sent nulle part à sa place. Pour couronner le tout, le bac approche avec son lot d’angoisses et de promesses de liberté… Réussiront-ils à recoller les morceaux de cette amitié qui leur donnait des ailes ? Et à trouver, chacun, la force d’affronter obstacles et rêves les plus fous ?

 

  • Avis :

Après le premier tome que j’avais dévoré, j’étais impatiente de retrouver les personnages pour terminer avec eux leur année de terminale.  Et, encore une fois, je me suis laissée emportée par les sentiments qui peuplent la série.

Florence Hinckel nous livre ici des réflexions profondes sur le mal-être de ces jeunes qui, sans être totalement adultes, ne sont plus tout à fait des adolescents. Ce qui leur arrive les fait grandir et mûrir sans leur demander leur avis, les laissant parfois perdu avec, bien souvent, un sentiment d’abandon et même de honte.

Ce que j’aime réellement dans cette série c’est en définitive cette réalité que l’on découvre au fil des pages… Ce qui leur arrive, ce qu’ils ressentent est parfaitement plausible et il est facile de s’attacher à ces gamins que la vie malmène d’une manière ou d’une autre car c’est la réalité finalement. Nous avons tous peur de quelque chose, la colère, la tristesse sont aussi intrinsèquement liées à notre existence que la joie.

Si l’amitié qui les unit se délite parfois un peu, elle reste la force qui les maintient debout. Malgré tout : peut-on tout dire à ses amis ? Et, lorsque leurs problèmes à eux semblent plus importants, peut-on se permettre de leur expliquer les nôtres ? Si le groupe est moins « groupé », il n’en reste pas moins que ces six-là s’aiment et tiennent les uns aux autres. Mais avoir des amis proches n’empêche pas de s’en faire de nouveau et j’ai aimé l’ouverture qui se dégage de ce texte, rappelant que, parfois, de nouvelles amitiés peuvent mieux comprendre notre vécu actuel, sans pourtant enlever l’importance des amitiés déjà là.

En bref, j’ai ouvert ce roman et je ne l’ai refermé qu’une fois terminé. Ne reste plus qu’à attendre Mai !

 

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9 / 50

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